Pour ceux que la lecture inversée chagrine, vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous le fichier pdf à télécharger librement qui restitue la chronologie de cette escapade du mois dernier. Bonne lecture !
Le récit chronologique
necessite acrobat reader.
mercredi 1 juillet 2009
lundi 29 juin 2009
Epilogue
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| st jean de luz |
En guise d'épilogue, voici quelques chiffres : 2379 kms parcourus au gré de nos étapes journalières, 280 € de G.O. pour le CC et 10 litres de rosé fruité du domaine de pierrevert près de Manosque pour son équipage ! (cliquez sur ce dernier et visionnez les photos en mode diaporama pour un plus grand confort) ah ! j'allais oublier, un temps fort de cette escapade, la visite du chantier de l'Hermione qui méritait bien une petite vidéo, visible sur le blog de votre serviteur
La baie toujours...
J15 samedi 27 juin 2009
Soleil Kmj 205 Aire du Mont Saint Michel
La baie toujours…
Retour à notre base avancée pour nos déplacements vers le Sud. L’aire du Mont est décidément bien agréable. Nous choisissons avec soin l’endroit où nous passerons la nuit. Puis, vélos à terre et nous nous mélons trois kilomètres plus loin à la foule des touristes qui arpentent l’unique rue. Balade sur les remparts. Après le diner, retour sur nos bicyclettes rétro vers le vénérable monument qui nous observe du haut de ses treize siècles. Les amateurs sont au rendez vous pour le coucher de soleil sur la baie. 12 kilomètres à vélo aujourd’hui, un record !
Soleil Kmj 205 Aire du Mont Saint Michel
La baie toujours…
Retour à notre base avancée pour nos déplacements vers le Sud. L’aire du Mont est décidément bien agréable. Nous choisissons avec soin l’endroit où nous passerons la nuit. Puis, vélos à terre et nous nous mélons trois kilomètres plus loin à la foule des touristes qui arpentent l’unique rue. Balade sur les remparts. Après le diner, retour sur nos bicyclettes rétro vers le vénérable monument qui nous observe du haut de ses treize siècles. Les amateurs sont au rendez vous pour le coucher de soleil sur la baie. 12 kilomètres à vélo aujourd’hui, un record !
Une étoile de pierre
J14 vendredi 26 juin 2009
Nuageux Kmj 309 Camp Mindin à St Brévin les pins
Une étoile de pierre au milieu des marais
Remontant vers le Nord, arrêt à Jacopolis ou Brouage si vous préférez. La citadelle construite en 1655 en forme d’étoile a été un haut lieu du commerce et les forges ont produit nombre de canons pour les navires du roi. Le magasin des vivres et la tonnellerie témoignent encore de la fiévreuse activité du lieu au XVIIème. Richelieu, gouverneur de la place, pouvait légitimement être fier de sa prospérité
Route Nord après avoir déjeuné sous les remparts et photographié le trio de cigognes qui veille sur les marais environnants. Nous nous glissons en sandwich entre deux pins au bord de l’embouchure de la Loire pour passer la nuit. En face, St Nazaire et les Chantiers de l’Atlantique barrent l’horizon. L’embouchure est particulièrement calme, vent nul. Une hollandaise nous sollicite pour une photo avec son compagnon sur fond de soleil couchant. Je prescris l’emploi du flash pour déboucher leurs visages. « better » conclut elle, eh oui ma p’tite dame, "of course !"
Nuageux Kmj 309 Camp Mindin à St Brévin les pins
Une étoile de pierre au milieu des marais
Remontant vers le Nord, arrêt à Jacopolis ou Brouage si vous préférez. La citadelle construite en 1655 en forme d’étoile a été un haut lieu du commerce et les forges ont produit nombre de canons pour les navires du roi. Le magasin des vivres et la tonnellerie témoignent encore de la fiévreuse activité du lieu au XVIIème. Richelieu, gouverneur de la place, pouvait légitimement être fier de sa prospérité
Route Nord après avoir déjeuné sous les remparts et photographié le trio de cigognes qui veille sur les marais environnants. Nous nous glissons en sandwich entre deux pins au bord de l’embouchure de la Loire pour passer la nuit. En face, St Nazaire et les Chantiers de l’Atlantique barrent l’horizon. L’embouchure est particulièrement calme, vent nul. Une hollandaise nous sollicite pour une photo avec son compagnon sur fond de soleil couchant. Je prescris l’emploi du flash pour déboucher leurs visages. « better » conclut elle, eh oui ma p’tite dame, "of course !"
Gironde et Poitou Charentes
J13 jeudi 25 juin 09
Soleil + chaleur Kmj 254 camping le bois Roland à Médis
Gironde et Poitou Charentes
Arrivée en fin de matinée à Eysines, escale allée Vauban chez Annick et Xavier, déjeuner sur l’herbe à l’ombre d’un prunier. Au menu, agneau A.O.C. du Périgord accompagné d’un excellent Pauillac. Un régal ! Nous partons en fin d’après midi. Circulation intense sur le pont d’Aquitaine. Ravitaillement en carburant et remontée vers le Nord. Arrivée à 20h00 à Médis où la sonnette d’urgence nous ouvre la barrière du camping le bois Roland. Accueil très chaleureux et fort sympathique de la jeune gérante qui, montée à la place du passager, nous guide vers un emplacement idyllique et parfaitement plat. Nuit très calme.
Soleil + chaleur Kmj 254 camping le bois Roland à Médis
Gironde et Poitou Charentes
Arrivée en fin de matinée à Eysines, escale allée Vauban chez Annick et Xavier, déjeuner sur l’herbe à l’ombre d’un prunier. Au menu, agneau A.O.C. du Périgord accompagné d’un excellent Pauillac. Un régal ! Nous partons en fin d’après midi. Circulation intense sur le pont d’Aquitaine. Ravitaillement en carburant et remontée vers le Nord. Arrivée à 20h00 à Médis où la sonnette d’urgence nous ouvre la barrière du camping le bois Roland. Accueil très chaleureux et fort sympathique de la jeune gérante qui, montée à la place du passager, nous guide vers un emplacement idyllique et parfaitement plat. Nuit très calme.
Mamy Zan est zen
J12 mercredi 24 juin 2009
Soleil + chaleur Kmj 57 Aire Sud de Mimizan Plage (hélistation)
Soleil + chaleur Kmj 57 Aire Sud de Mimizan Plage (hélistation)
Mamy zan est zen, moi aussi…
Nous déjeunons au camping « les chênes » et prenons congé du pépé de l’Ariège qui, super équipé, nous a bien dépanné hier avec sa pompe à vélos. Nous connaissons la moitié de sa vie ainsi que celle de son copain de camping qui a eu l’épaule cassée, s’est fait opérer de la prostate, a fait hémorragie et fait régulièrement des apnées dans son sommeil ! il dort sous assistance respiratoire notons qu’il a fait également un ulcère à l’estomac. Bref, un vrai « tamalou » de la Gironde ! Route vers Mimizan Plage et en vieux habitués nous nous posons parmi la population très européenne de l’aire de l’hélistation. Balade à vélos vers le bourg. Plage. Au retour nous faisons connaissance de Bart le côte-armoricain, un gars de 38 ans, travailleur acrobatique, adepte d’une planche promise à un bel avenir. Il s’agit d’un skate board électrique permettant d’atteindre une vitesse de 40 km/h. il file sous nos yeux, sa commande radio à la main. Etonnant, silencieux et diablement efficace pour se déplacer en ville.
mercredi 24 juin 2009
Les grottes de Sare
J11 Mardi 23 juin 09
Soleil Kmj 97 Vieux Boucau les Bains
Les grottes de Sare
Après une nuit au bord du ruisseau – frontière, embarquement d’eau réalisé, une quinzaine de kilomètres et nous voici aux grottes de Sare en fin de matinée. Deux cars espagnols déversent leurs passagers. Complet ce matin pour les visites. Nous déjeunons. 13h15 départ sous la terre. Plus de 900 m de galeries et rencontre avec les premiers occupants qui occupaient il y a 30000 ans l’entrée de la grotte. L’endroit est impressionnant et grandiose. Nous quittons la montagne encore émerveillés de cette plongée au cœur de la terre.
BIDEXKA ORTAN CURE MERDIETAKO ARRIEK BADAKITE HOME MINTZATZEN
« on dit que les pierres de ce sentier vous transmettent leur savoir »
Nous appareillons pour Vieux Boucau les Bains dans les Landes et balade à vélo vers le mail et le lac marin. Chaleur, j’ai un peu de mal à récupérer de l’effort mais une bière salvatrice au moment de l’apéro…
De Donostia à Ainhoa
J10 Lundi 22 juin 09
Soleil Kmj 118 Xokoan à Dancharia (Ainhoa)
De Donostia à Ainhoa
Balade pédestre sur Erromardie Bidea (le chemin d’Erromardie) dans la matinée avant de déjeuner à la ferme et d’effectuer les traditionnelles opérations de vidange. Nous filons ensuite vers Donostia (San Sebastian) traversée du port et du haut de notre cabine nous découvrons l’agréable bord de mer de cette ville en plein développement. Nous nous posons à Kmj 51 près de l’école polytechnique. Aucun commerce à l’horizon. Je mets un vélo à terre et pars à la recherche d’un bureau de tabacs que je ne trouverais jamais. Cap sur Irun et la Frantzia. Nouvel arrêt et cette fois récupération de cartouches de Malboro pour les deux fumeurs de la famille. Nous décidons d’aborder la montagne destination le village d’Ainhoa. C’est un enchantement, la route est véritablement magnifique et la campagne basque est toute en nuances infinies de verts. L’œil est au repos, accentué il est vrai par les courbes harmonieuses qui bordent le col de l’Ignace. L’âme Basque respire à travers ces paysages sereins et aussi selon le rythme de sa langue immémoriale. « Lien secret et profond » observait Victor Hugo qui « lie par-delà frontières et traités tous les membres de la mystérieuse famille Basque ». 19h15, nous arrivons au camping « Xokoan » à Dancharia, commune de Ainhoa. Particularité de l’endroit, le terrain est délimité par un ruisseau –frontière entre la France et l’Espagne. Deux petits ponts permettent de passer d’un pays à l’autre, nous nous y amuserons après diner. La dame de l’accueil lisant «Granville » sur ma fiche évoque un habitant de Blois qu’elle a connu pendant la guerre et qui avait l’habitude de se rendre chaque année au mois de septembre à la ferme de la grande île de Chausey pour observer les mouvements de marée. Un peu plus loin un CC britannique fait face lui aussi à l’Espagne tandis qu’un couple de Nantais plante sa tente à coté de leur Kangoo verte. Cernés par la verdure luxuriante, nous prenons un…verre.
Soleil Kmj 118 Xokoan à Dancharia (Ainhoa)
De Donostia à Ainhoa
Balade pédestre sur Erromardie Bidea (le chemin d’Erromardie) dans la matinée avant de déjeuner à la ferme et d’effectuer les traditionnelles opérations de vidange. Nous filons ensuite vers Donostia (San Sebastian) traversée du port et du haut de notre cabine nous découvrons l’agréable bord de mer de cette ville en plein développement. Nous nous posons à Kmj 51 près de l’école polytechnique. Aucun commerce à l’horizon. Je mets un vélo à terre et pars à la recherche d’un bureau de tabacs que je ne trouverais jamais. Cap sur Irun et la Frantzia. Nouvel arrêt et cette fois récupération de cartouches de Malboro pour les deux fumeurs de la famille. Nous décidons d’aborder la montagne destination le village d’Ainhoa. C’est un enchantement, la route est véritablement magnifique et la campagne basque est toute en nuances infinies de verts. L’œil est au repos, accentué il est vrai par les courbes harmonieuses qui bordent le col de l’Ignace. L’âme Basque respire à travers ces paysages sereins et aussi selon le rythme de sa langue immémoriale. « Lien secret et profond » observait Victor Hugo qui « lie par-delà frontières et traités tous les membres de la mystérieuse famille Basque ». 19h15, nous arrivons au camping « Xokoan » à Dancharia, commune de Ainhoa. Particularité de l’endroit, le terrain est délimité par un ruisseau –frontière entre la France et l’Espagne. Deux petits ponts permettent de passer d’un pays à l’autre, nous nous y amuserons après diner. La dame de l’accueil lisant «Granville » sur ma fiche évoque un habitant de Blois qu’elle a connu pendant la guerre et qui avait l’habitude de se rendre chaque année au mois de septembre à la ferme de la grande île de Chausey pour observer les mouvements de marée. Un peu plus loin un CC britannique fait face lui aussi à l’Espagne tandis qu’un couple de Nantais plante sa tente à coté de leur Kangoo verte. Cernés par la verdure luxuriante, nous prenons un…verre.
dimanche 21 juin 2009
St Jean de Luz
J8. samedi 20 juin 09
Kmj 0 – camping de la ferme d’Erromardie
Nuit sur fond d’océan et de bruit des rouleaux déferlants sur la plage toute proche, estompés à marée basse. Nous profitons de la matinée pour observer les talentueux surfeurs qui exploitent les vagues impressionnantes de l’endroit qui semble être un spot particulièrement prisé par les jeunes sportifs. Mon œil de photographe capte une naïade qui au nord de la plage se baigne dans le plus simple appareil. Déjeuner dans les roseaux et visite d’oiseaux peu farouches attirés par les petites miettes de mie de pain que nous préparons à leur intention. Ils sont à nos pieds. Balade sur le front de mer et nous nous apercevons que nous avons raté notre atterrissage hier soir confondant le camping international avec le camping de la ferme d’Erromardie qui propose des tarifs beaucoup plus raisonnables. Nous faisons mouvement vers ce dernier dont les allées sont en réalité beaucoup plus accessibles aux CC.
Ensuite, nous enfourchons nos vélos et nous nous immergeons à St Jean qui est en fête. Toute la population porte des vêtements noirs et le traditionnel foulard Basque rouge. Ici et là, des groupes de chanteurs donnent puissamment de la voix sur les terrasses bondées des bars protégés par des auvents carmins. Il fait un temps splendide et le vent soutenu venu du Nord ne semble pas gêner les nombreux plagistes. Au loin, la digue centrale subit les assauts de la longue houle océane. Visite de l’église St jean où se marièrent l’Infante d’Espagne et Louis XIV le 9 juin 1660. Sur la place, devant la maison du roi, un tir à la corde est organisé pour les enfants, futurs amateurs de jeux et de force Basque. Le temps de passer chez Pariès acheter le gâteau aux cerises noires et nous repartons par le bord de mer découvrant la rade et une splendide vue sur la montagne Rhune depuis les falaises qui mènent vers la plage d’Erromardie. Au cours de la soirée, nous devisons avec le sympathique patron du camping qui nous avoue qu’il ne reste plus que treize places disponibles sur les 175 emplacements qu’il propose. La ferme de son grand père a bien changé et propose maintenant de coquets mobilhomes blancs avec des volets rouges…Basque.
Kmj 0 – camping de la ferme d’Erromardie
Nuit sur fond d’océan et de bruit des rouleaux déferlants sur la plage toute proche, estompés à marée basse. Nous profitons de la matinée pour observer les talentueux surfeurs qui exploitent les vagues impressionnantes de l’endroit qui semble être un spot particulièrement prisé par les jeunes sportifs. Mon œil de photographe capte une naïade qui au nord de la plage se baigne dans le plus simple appareil. Déjeuner dans les roseaux et visite d’oiseaux peu farouches attirés par les petites miettes de mie de pain que nous préparons à leur intention. Ils sont à nos pieds. Balade sur le front de mer et nous nous apercevons que nous avons raté notre atterrissage hier soir confondant le camping international avec le camping de la ferme d’Erromardie qui propose des tarifs beaucoup plus raisonnables. Nous faisons mouvement vers ce dernier dont les allées sont en réalité beaucoup plus accessibles aux CC.
Ensuite, nous enfourchons nos vélos et nous nous immergeons à St Jean qui est en fête. Toute la population porte des vêtements noirs et le traditionnel foulard Basque rouge. Ici et là, des groupes de chanteurs donnent puissamment de la voix sur les terrasses bondées des bars protégés par des auvents carmins. Il fait un temps splendide et le vent soutenu venu du Nord ne semble pas gêner les nombreux plagistes. Au loin, la digue centrale subit les assauts de la longue houle océane. Visite de l’église St jean où se marièrent l’Infante d’Espagne et Louis XIV le 9 juin 1660. Sur la place, devant la maison du roi, un tir à la corde est organisé pour les enfants, futurs amateurs de jeux et de force Basque. Le temps de passer chez Pariès acheter le gâteau aux cerises noires et nous repartons par le bord de mer découvrant la rade et une splendide vue sur la montagne Rhune depuis les falaises qui mènent vers la plage d’Erromardie. Au cours de la soirée, nous devisons avec le sympathique patron du camping qui nous avoue qu’il ne reste plus que treize places disponibles sur les 175 emplacements qu’il propose. La ferme de son grand père a bien changé et propose maintenant de coquets mobilhomes blancs avec des volets rouges…Basque.
Vendredi à Erromardie
J7.Vendredi 19 juin 2009
Kmj 133. Camping international d’Erromardie
Voile de lourds cumulus hier soir sur l’eau masquant un coucher de soleil discret. Nuit orageuse et crépitement de la pluie sur le toit. Réveil matinal pour Mamy qui est sur le pont à 07h00. Petit déjeuner et je me dirige vers un CC profilé danois arrivé hier en fin d’après-midi, histoire d’en savoir un peu plus sur son équipage, un couple dans la soixantaine. La conversation s’engage avec la femme brune qui semble ravie d’échanger un peu en anglais avec un français qui connaît son pays. J’apprends qu’ils sont d’Odense et qu’ils ont vécu quelques années à Roskilde. Bien sur, mon interlocutrice évoque le voyage de Havhingsten fra Glengalough vers Dublin en 2007 et son retour au bercail l’année dernière. Ces danois qui semblent particulièrement apprécier notre pays resteront quelques jours à Mimizan avant de repartir vers le Nord. Je les remercie et leur souhaite un bon voyage. Sympa ce contact. Je prends congé en leur annonçant notre intention de repartir au Danemark l’année prochaine.
Nous enfourchons nos vélos désormais devenus nos précieuses annexes qui nous permettent de partir à la découverte des endroits où nous escalons. Nous abordons la plage des goélands et la plage « remember » la plus au Nord du cordon littoral qui semble s’étendre à l’infini. Une fois de plus nous faisons chanter nos pieds sur le sable landais. Curieux en effet ce son émis à chaque pas, sans doute est il du à l’extrême finesse des grains de sable qui crissent sous notre poids.
Déjeuner, ravitaillement en vivres à Mimizan et route vers le pays Basque où nous arrivons en fin d’après midi sur le chemin d’Erromardie au Nord de St Jean de Luz. Après avoir hésité à franchir un petit pont limité à 3 tonnes 5, nous nous posons à moins de trente mêtres de la plage emplacement 157 du camping international de la plage d’Erromardie qui est bordé au Nord par une falaise qui n’est pas sans nous rappeler la roche Gautier de Granville. Clin d’œil du soleil qui se montre à la dernière minute avant de plonger dans le domaine de Poséidon.
Nous enfourchons nos vélos désormais devenus nos précieuses annexes qui nous permettent de partir à la découverte des endroits où nous escalons. Nous abordons la plage des goélands et la plage « remember » la plus au Nord du cordon littoral qui semble s’étendre à l’infini. Une fois de plus nous faisons chanter nos pieds sur le sable landais. Curieux en effet ce son émis à chaque pas, sans doute est il du à l’extrême finesse des grains de sable qui crissent sous notre poids.
Déjeuner, ravitaillement en vivres à Mimizan et route vers le pays Basque où nous arrivons en fin d’après midi sur le chemin d’Erromardie au Nord de St Jean de Luz. Après avoir hésité à franchir un petit pont limité à 3 tonnes 5, nous nous posons à moins de trente mêtres de la plage emplacement 157 du camping international de la plage d’Erromardie qui est bordé au Nord par une falaise qui n’est pas sans nous rappeler la roche Gautier de Granville. Clin d’œil du soleil qui se montre à la dernière minute avant de plonger dans le domaine de Poséidon.
jeudi 18 juin 2009
Mamy à Mimizan
J6. jeudi 18 juin 2009
Soleil chaud. Kmj 83 Aire plage Sud Mimizan
Après avoir pris nos échasses ce matin, notre progression vers le Sud nous a menés à Mimizan Plage où la station réservée aux CC nous surprend agréablement, l’endroit est au pieds des dunes, juste au bord de l’eau. Enfin, grande bolée d’iode devant les rouleaux qui déferlent, la plage est dangereuse à cause des fameux courants de baïne et constamment surveillée par de jeunes sauveteurs perchés façon Malibu et parés à toute éventualité. Après déjeuner, nous partons en repérage avec nos vélos et goutons aux pistes cyclables bordées de pins. Le « surf », le café bien nommé dispose d’un accès WIFI lequel se déguste accompagné d’une bière ce qui compense agréablement le retard de livraison de la puce de ma clé 3G+. Je la testerai lors de notre prochaine escapade. Je vous envoie ces lignes en espérant un coucher de soleil incandescent sur l’eau pour ce soir.
Antique et à vélo
J5 . Mercredi 17 juin 09
Soleil chaud kmj 228. Camping « les échasses » à Gastes 40
Grande première ce matin après un déjeuner royal (baguette fraiche et croissant) nous partons à vélo à la découverte du passé gallo romain de la ville de Saintes. L’amphithéâtre construit en 50 après J.C. est encore bien présent et de nombreux murs sont encore en élévation. Poursuite de notre escapade en vélocipède vers la Charente et arrêt au pied de l’arc de Germanicus (neveu de l’empereur Tibère).En 1843, le monument fut sauvé de la destruction par Prosper Mérimée. Nous effectuons un plongeon de deux millénaires dans l’histoire. La ville conserve en fait de nombreux vestiges de cette époque antique. Déjeuner au camping municipal, incontournables opérations de vidange et route vers les Landes où nous nous arrêtons à Gastes au bord de l’étang de Biscarosse pour passer la nuit. Le camping « les échasses » propose un passe d’une heure pour un spot connecté à l’Internet. Inespéré ! je m’empresse d’envoyer mes notes vers le blog que vous lisez actuellement. A suivre…
Soleil chaud kmj 228. Camping « les échasses » à Gastes 40
Grande première ce matin après un déjeuner royal (baguette fraiche et croissant) nous partons à vélo à la découverte du passé gallo romain de la ville de Saintes. L’amphithéâtre construit en 50 après J.C. est encore bien présent et de nombreux murs sont encore en élévation. Poursuite de notre escapade en vélocipède vers la Charente et arrêt au pied de l’arc de Germanicus (neveu de l’empereur Tibère).En 1843, le monument fut sauvé de la destruction par Prosper Mérimée. Nous effectuons un plongeon de deux millénaires dans l’histoire. La ville conserve en fait de nombreux vestiges de cette époque antique. Déjeuner au camping municipal, incontournables opérations de vidange et route vers les Landes où nous nous arrêtons à Gastes au bord de l’étang de Biscarosse pour passer la nuit. Le camping « les échasses » propose un passe d’une heure pour un spot connecté à l’Internet. Inespéré ! je m’empresse d’envoyer mes notes vers le blog que vous lisez actuellement. A suivre…
Journée Royale et Saintes
J4 Mardi 16 juin 09
Soleil. Kmj 178. Camping municipal de Saintes 17
Départ vers Rochefort après les traditionnelles vidanges matinales effectuées chez Bernard. Nous nous posons sur le port de plaisance à l’ombre entre deux CC dont l’un est originaire de la Loire. Dépose du vélo et repérage en direction du chantier de l’Hermione. Nous attendons la fermeture d’une passerelle pour passer sur l’autre rive du port. Découverte de l’infinie longueur de la corderie royale (374 m) le bâtiment est magnifiquement conservé. Le cheminement le long de la Charente est de toute beauté. Déjeuner à bord après avoir consulté les tarifs exorbitants de l’hôtel restaurant de la corderie, retour en début d’après midi le long de la Charente pour la visite du chantier de la frégate de la liberté. Impressionnant. Il y a un faux air de Roskilde ici et le chantier naval est en pleine action sous nos yeux. J’en profite pour faire effectuer une cure d’amaigrissement à une banale pièce de 5 centimes après passage dans une presse la pièce porte désormais la marque du fameux navire. Nous dérapons ensuite vers Saintes où nous décidons d’un commun accord de donner un compagnon au vélo de Namour de façon à ce que ce dernier se sente moins seul à l’arrière du CC. Arrivée au camping municipal et apéro traditionnel sous les peupliers.
mercredi 17 juin 2009
Terres Vendéennes et Charentaises
J3 Lundi 15 juin 09
Soleil. Kmj 156. Camping à la ferme chez Michelle et Bernard à Ballon 17
Déjeuner à Olonne sur mer où le Super U nous permet de compléter l’équipement réseau 220 de notre CC. L’endroit est connu par sa borne CC et des Hollandais, Anglais et autres Irlandais viennent compléter leurs vivres. Escale à Port Olonna et balade vers le fameux chenal d’accès rendu célèbre par les mangeurs d’écoute qui tous les quatre ans se lancent dans l’aventure de la boucle mondiale sans toucher terre. Mes pensées vont à C. Auguin dont le 60 pieds Géodis, remorqué par la Granvillaise, est arrivé triomphalement, bordé par une foule enthousiaste en mars 1997. Près de la capitainerie, un vieux canot de la SNSM « coule » des jours heureux dans sa souille. Nous filons vers La Rochelle à la recherche d’un parc municipal que nous ne trouverons pas. Noyés dans une circulation dense de fin d’après midi laborieux pour nombre d’habitants, nous nous ravitaillons en G.O. avant de mettre le cap sur la campagne en direction de la petite commune de Ballon où Bernard, contacté par téléphone, ouvre aujourd’hui son camping rural. Le jeune retraité de l’agriculture a une forme physique entretenue par ces incessants allers et venues sur son vtt. Camping cariste lui-même, il nous fait part d’un déplacement effectué à Dunkerque lors du fameux carnaval, à l’invitation de nordistes venus se poser sur ses terres quelques temps auparavant.
l'Adriatik au bord de l'Atlantique
J2 Dimanche 14 juin 09
Nuageux, soleil en fin d’après midi. Kmj 250. Camping Les Bleuets Sainte Marie sur Mer 44
Départ vers la Bretagne et arrêt déjeuner sur la place blanche à Pont Péan. La chaleur commence à se faire sentir et les rosiers blancs de la petite place exhalent leur parfum suave et vanillé. Entrée dans Pornic et frayeur passagère devant le pont tout près du port dont un panneau indique seulement 2m60. une fraction de seconde, j’hésite mais évalue rapidement la véritable hauteur à 3m60, nous nous glissons lentement dessous sans heurt. La plaisanterie est d’un gout douteux et confirme bien ce que pensent les campings caristes de la municipalité de ce petit port breton (Cf. paroles de voyageurs CC magazine de ce mois-ci) qui semble avoir une étroitesse d’esprit chronique. Nous filons vers Sainte Marie sur Mer où nous accueillent très gentiment deux sœurs brunettes qui gèrent le camping des Bleuets. Nous nous posons sous un grand chêne et un premier mms s’envole vers les enfants à l’heure de l’apéro.
Nuageux, soleil en fin d’après midi. Kmj 250. Camping Les Bleuets Sainte Marie sur Mer 44
Départ vers la Bretagne et arrêt déjeuner sur la place blanche à Pont Péan. La chaleur commence à se faire sentir et les rosiers blancs de la petite place exhalent leur parfum suave et vanillé. Entrée dans Pornic et frayeur passagère devant le pont tout près du port dont un panneau indique seulement 2m60. une fraction de seconde, j’hésite mais évalue rapidement la véritable hauteur à 3m60, nous nous glissons lentement dessous sans heurt. La plaisanterie est d’un gout douteux et confirme bien ce que pensent les campings caristes de la municipalité de ce petit port breton (Cf. paroles de voyageurs CC magazine de ce mois-ci) qui semble avoir une étroitesse d’esprit chronique. Nous filons vers Sainte Marie sur Mer où nous accueillent très gentiment deux sœurs brunettes qui gèrent le camping des Bleuets. Nous nous posons sous un grand chêne et un premier mms s’envole vers les enfants à l’heure de l’apéro.
Aux pieds du mont
J1 Samedi 13 juin 09
Nuageux. Kmj 140. Aire du Mont St Michel.
Appareillage à 16h48 et après avoir une fois de plus parcouru la magnifique route de la côte Ouest du Cotentin, nous nous posons à 19h03 pour la deuxième fois sur l’aire du Mont St Michel où déjà de nombreux CC s’apprêtent pour la soirée. Les Hollandais, fidèles à leur habitude, étalent un tapis sous leur salon extérieur. Nous savourons l’instant et le vent qui vient de la baie fait chanter les peupliers. A coté, un couple d’allemands prend un dernier verre de vin et regagne un intégral couleur chocolat.
Nuageux. Kmj 140. Aire du Mont St Michel.
Appareillage à 16h48 et après avoir une fois de plus parcouru la magnifique route de la côte Ouest du Cotentin, nous nous posons à 19h03 pour la deuxième fois sur l’aire du Mont St Michel où déjà de nombreux CC s’apprêtent pour la soirée. Les Hollandais, fidèles à leur habitude, étalent un tapis sous leur salon extérieur. Nous savourons l’instant et le vent qui vient de la baie fait chanter les peupliers. A coté, un couple d’allemands prend un dernier verre de vin et regagne un intégral couleur chocolat.
vendredi 12 juin 2009
J - 1
Huit jours que je traîne une lombalgie associée à une sciatique des plus douloureuses. Ceci a nécessité un traitement ad hoc et deux piqures par jour. La dernière demain matin, et ensuite des cachets à suivre…Bref, tout cela nous a fait reporter notre appareillage à demain après midi. Première nuit prévue sur l’aire de la baie du Mont Saint Michel avant de faire route vers la Bretagne Sud dimanche.
jeudi 4 juin 2009
Au bord de l'eau
Permettez moi de vous présenter notre CC, ici au bord de l'eau sur la route touristique de l'Ouest Cotentin, après 48 heures d'essais. Il nous reste quelques jours pour le préparer, l'embarquement de vivres devant avoir lieu vendredi 12 juin matinée. Appareillage prévu à 11h00B et cap sur Donville les Bains pour un premier arrêt déjeuner face aux îles Chausey, avant de poursuivre vers le Sud et l'Océan.
lundi 25 mai 2009
Prologue J - 19
Voici l’itinéraire sur lequel je travaille actuellement en vue de notre escapade à venir le mois prochain. La documentation est réunie. Au plan « Marine » il y aura bien évidemment escale à Rochefort pour visiter le chantier de l’Hermione, la frégate de la liberté, dont je suis la construction depuis déjà pas mal de temps et puis, un pèlerinage en quelque sorte à St Jean de Luz où nous avions séjourné un mois en 1972 dans le cadre de la surveillance de la pêche de l’anchois. A cette époque, les pécheurs espagnols s’infiltraient chaque nuit dans les eaux territoriales françaises, notre mission était de les arraisonner.
Cette escapade, un an après notre voyage au Danemark, sera une grande première à bord de notre Adriatik. De quoi, entre autres, alimenter le GUCCA, le sympathique Groupe des Utilisateurs de Camping Car Adria que je viens de rallier hier.
jeudi 21 mai 2009
Un coup de coeur
Cela s’est toujours passé comme cela.
On partait acheter un ruban adhésif et nous revenions avec une voiture…Samedi dernier, dans cet esprit, nous avons anticipé de deux ans donnant ainsi corps à nos rêves d’évasion. A l’heure de l’apéro, coup de fil de réservation et dimanche matin, battant le fer alors qu’il était encore chaud, nous étions à bord d’un Adriatik 630 DK pour nous en porter acquéreurs. Tiens, DK cela ne vous rappelle rien ? Allez jeter un œil sur les traces des Vikings. En effet, il y a environ un an, nous goutions à la découverte du camping car et à la liberté qu’il procure, alors…
On partait acheter un ruban adhésif et nous revenions avec une voiture…Samedi dernier, dans cet esprit, nous avons anticipé de deux ans donnant ainsi corps à nos rêves d’évasion. A l’heure de l’apéro, coup de fil de réservation et dimanche matin, battant le fer alors qu’il était encore chaud, nous étions à bord d’un Adriatik 630 DK pour nous en porter acquéreurs. Tiens, DK cela ne vous rappelle rien ? Allez jeter un œil sur les traces des Vikings. En effet, il y a environ un an, nous goutions à la découverte du camping car et à la liberté qu’il procure, alors…
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